Vous réconciliez avec cette période est possible. Voyons comment.
Si pour certains, cette période de réjouissances rime avec amusement, repas, famille, joie, chaleur; pour d'autres, la simple évocation des réveillons réveille une fureur qui cacher bien des choses.
1. Hiver: saison du froid et de la mort.
Et oui, l'hiver annonce la "mort" d'une année, la fin d'un cycle et le début d'un nouveau qui représente l'inconnu. L'humain réagi parfois mal aux transitions Non seulement parce qu’elles comportent l'idée de changement, de mystère sur l'avenir mais aussi nous rappelle que le temps s'écoule et qu'il en va de même pour notre propre cycle de vie.
2. Le contexte familial de Noël et social du Nouvel-an.
Inévitablement, la période de Noël nous renvoi à notre enfance. Si notre enfance n'a pas été de douleur ou d'angoisse .De même, n'ayant pu faire le deuil d'un être cher disparu, certains passeront Noël dans les souvenirs, la nostalgie du dernier Noël partagé avec cette personne si proche.
Le Nouvel-an renvoi plutôt à la sphère amicale, sociale et donc ici encore, un événement passé ou un manque de deuil d'un ami peut entrainer tristesse et mélancolie pour la personne qui reste prisonnière de ses souvenirs.
3. Le rejet de l'exclusion
Toutes les excuses sont bonnes lorsqu'on veut rejeter cette période de fêtes afin de se protéger. Et c'est à qui aura la meilleure: "je suis anti-fête par principe", "au nouvel an, les gens se forcent à s'amuser", "tout ça n'est que prétexte à manger des huitres, du caviar et boire du champagne". Cette façon de s'exclure des fêtes de fin d'année n'est bien souvent qu'une carapace pour éviter le rejet, l'exclusion ou la solitude. Le mécanisme de protection de la personne consiste alors à s'isoler elle-même de peur qu'on ne l'isole de force. On retrouve alors ce cas chez des célibataires, des personnes isolées ou sans famille, des personnes introverties.
Des pistes pour voir cette période autrement:
- Identifiez l'élément déclencheur de cette aversion pour Noël et/ou le Nouvel-an.
- Dédramatisez ... au lieu de stresser à l'idée de passer ces fêtes symboliques seul et désespéré ou, pire, anonyme dans votre solitude au milieu de gens qui s'amusent, mangent et rigolent toujours plus fort, comprenez que vous avez le pouvoir de voir les choses sous un angle différent. Ces fêtes ne sont pas plus symboliques que le 14 Juillet ou le 15 Aout ; et pourtant, lors de ces fêtes où les gens s'amusent, vous ne ressentez pas ces émotions!
Et puis, regardez autour de vous, vous n'êtes pas le seul dans ce cas ! Beaucoup de personnes trouvent une explication dans leurs expériences pour ne pas aimer Noël ou le nouvel-an.
- Là où il y a un mur, construisez une sortie de secours. Rien ne vous contraint à rester dans cette optique morose et déprimante. En prenant du recul et sans culpabiliser, offrez-vous un réveillon qui vous plaira (bons petits plats, soirée DVD, bain chaud, ambiance zen) ou retrouvez-vous entre personnes qui partagent cette horreur pour les fêtes et choisissez un thème différent.
- Osez, vous exprimer. Vous n'êtes nullement obligés de suivre l'avis des autres. Vous avez le droit de ne pas aimer les fêtes (pour une raison personnelle)! Demandez à vos amis ou famille d'éviter la pression, les dates ultimes pour s'inscrire ou les reproches. Expliquez votre histoire et la raison de votre comportement. Vous verrez qu'une bonne partie de vos angoisses s'envoleront.